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Le Blog du SE-Unsa 87

Carte scolaire 28 /02/06

1 Mars 2006 , Rédigé par SE-UNSA 87 Publié dans #1er degré

L’évolution de la carte scolaire des écoles pour le département de la Haute-Vienne a été actée aujourd’hui lors du CDEN suite aux travaux du CTPD.
Les mesures annoncées par l’Inspecteur d’Académie sanctionnent 9 fermetures, 6 fermetures conditionnelles réexaminées à la rentrée de septembre. Il prononce également 15 ouvertures et 3 postes sont réservés pour faire face aux ajustements de rentrée.
 
Bilan fermetures et ouvertures :
 
Ouvertures :
 
Couzeix maternelle
Séreilhac
Chaptelat
Peyrilhac
St Maurice les Brousses
St Paul
Cognac la Forêt
Nieul Elémentaire
Solignac
RPI Bersac/Laurière
1 Maître G à Joliot Curie (Limoges)
Le Vigen
 
½ Maître E Bessines
½ poste soutien à St Mathieu
St Jouvent
Condat sur Vienne Elémentaire
 
 
 
Fermetures :
 
RPI St Laurent sur Gorre/Gorre (à St Laurent sur Gorre°)
La Monnaie (poste soutien)
 
CLAD Ambazac
 
Bessines° élémentaire
Lussac les Eglises
Lges Descartes Elémentaire (régularisation)
RPI Maisonnais/St Mathieu° (à St Mathieu)
St Sulpice Laurière
Décharge Directeur Application (1/2 V.Hugo + ½ Veyrac)
 °avec maintien des décharges directeurs
 
Fermetures conditionnelles :
 
St Junien Gambetta Maternelle
St Yrieix M. Ravel Elémentaire
Lges Grand Treuil Elémentaire
Isle Elémentaire
 Limoges L’Abbessaille
Lges La Monnaie
 
 
Le SE-UNSA ne peut se satisfaire des mesures annoncées aujourd’hui. Il est vrai que l’Inspecteur d’Académie ne peut réaliser qu’une carte scolaire en fonction des moyens dont il dispose. : + 9 postes d’enseignants attribués par le Ministère pour plus de 300 élèves supplémentaires. Sans compter le retard accumulé ces dernières années, il aurait fallu créer 3 fois plus de postes pour retrouver le niveau d’encadrement de la rentrée 2005. Tout ceci amène des décisions qui ne peuvent être que douloureuses, très loin de satisfaire les 32 demandes d’ouverture.
Dans un contexte de « stricte économie de moyens », la scolarisation des 2 ans n’est plus une priorité comme elle a pu l’être dans les années 90, elle sert de variable d’ajustement et se trouve sérieusement compromise. L’accueil de ces enfants sera encore en diminution à la rentrée prochaine : de 35 % en 1998, on est passé à 13,5 % en 2005, et qu’en sera-t-il en 2006 ?
De plus, cette  dotation de 9 postes ne permet pas pour l’instant d’abonder le nombre de titulaires remplaçants. La situation, déjà fort critique depuis de nombreuses années, risque donc encore de se détériorer…
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